En cette période de campagne électorale intense les candidats se surpassent pour faire des propositions qu'ils savent d'avance tributaires d'une assemblée départementale déjà en place.
D'un côté,c'est Nicolas SARKOZY et jean-louis BORLOO qui soutiennent une politique sécuritaire d'une ville bientôt placée, à grands frais sous vidéo-surveillance, totalement à la charge des contribuables locaux.
C'est aussi le soutien à la fermeture de l'hôpital Gilles de Corbeil au profit d'un hypothétique troisième hôpital implanté à proximité de deux stations d'épuration pour certainement combattre les maladies nosocomiales.
De l'autre, un candidat communiste qui n'ose plus dire son nom de peur que ses propositions de rénovation de la poste léon Cassé ne soient pas prises en considération par le PDG du groupe " La Poste" soucieux de répondre aux lois du marché et qui s'apprête à fermer des milliers de petits bureaux ruraux pas suffisamment rentables à ses yeux . Le service public dans ce cas se traduit par des usagers devenus clients par obligation. Ils sont de plus en plus mécontents et doivent payer le prix fort pour répondre aux orientations fixées par les actionnaires soucieux de développer les fonds de pension plutôt que la qualité de l'entreprise.
Cette élection partielle ne concerne ni la sécurité, ni la poste, ni l'hypothétique troisième hôpital .
Cette élection cantonale doit permettre d'améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens dans le cadre de projets de DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, de DEFENSE de l'ENVIRONNEMENT, d'AMELIORATION des TRANSPORTS PUBLICS, d'AIDES aux HANDICAPES, à la JEUNESSE, aux PERSONNES AGEES et à l'INSERTION SOCIALE financés ou co-financés par notre assemblée départementale.
Ainsi, la mise en oeuvre oeuvre de ses mesures devraient permettre aux corbeil-essonnoises et aux corbeil-essonnois de mieux se loger, de se former, de travailler et de se soigner.
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